Avec l’automne qui arrive, nous avons l’impression que la nature est en train de mourir. Les arbres perdent présentement leurs feuilles, les graines tombées en terre semblent se détruire par la putréfaction. Par contre, quand vient le printemps, nous constatons qu’il n’en était rien. La semence tombée en terre donne naissance à un nouvel arbre de la même nature que celui qui l’a engendré.

Il y a un texte des Écritures qui nous parle de ce phénomène. Jean 12,24 nous dit : « En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul ; mais, s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. »

Le cultivateur est constamment devant le dilemme, à savoir quoi faire avec sa récolte. S’il consomme ou vend le fruit de sa récolte, elle n’aura de valeur que celle du grain ou du fruit lui-même. Par contre, s’il en garde une partie et qu’il la « sacrifie » dans un sens, elle assurera une récolte l’an prochain. Alors, un seul grain sacrifié peut en produire cent, dans les bonnes conditions.

Eh bien, Jésus nous a laissé cette parabole dans le contexte où Il s’apprêtait à être le sacrifice offert qui nous donne la Vie. Si Jésus était resté en vie, Il aurait été le seul à avoir la Vie Éternelle (car Il est le seul homme qui a rencontré toutes les exigences pour y avoir accès), mais en mourant à notre place, Il a permis à tous les hommes qui viennent à lui d’avoir la Vie Éternelle.

Ce qu’il nous faut, c’est de mourir à nous-même et de désormais, vivre pour Dieu. Je dois reconnaître que par mes propres forces, je ne peux pas avoir accès à la Vie Éternelle et je dois mettre ma confiance en Jésus seul pour avoir la Vie.

Dans un sens, c’est un peu comme si je mourais avec Jésus, comme la semence d’un arbre, en automne et que je ressuscitais avec Lui, en nouveauté de vie. Ceci est accessible à tous ! Accepte seulement de mourir avec Jésus, au sens figuré !