Le garage, le dentiste et la croix
Home > Pensée du jour > Le garage, le dentiste et la croixJe ne sais pas si c’est l’hiver qui veut ça, mais on dirait que certains problèmes sont un peu plus irritants quand le mercure passe en dessous de zéro.
Laissez-moi illustrer ce que je veux dire.
La semaine dernière, j’ai eu des problèmes avec mon auto, plus précisément le liquide de refroidissement, qui assure que le moteur ne surchauffe pas (ce qui est ironique en soit, quand il fait -20°C, mais passons). J’ai dû attendre un peu sur le bord de la route que mon moteur retrouve une température normale, après quoi j’ai rajouté du liquide, qui fuit apparemment dans ma voiture.
Il me semble que toute cette mésaventure serait moins désagréable par un beau soleil de juin, en short et sandales (même si la facture du garage ne fond quand même pas au soleil).
Je dois souffrir légèrement du syndrome saisonnier.
J’ai aussi été aujourd’hui à un deuxième rendez-vous chez le dentiste en un mois pour soigner une carie, mais en sortant de cette intervention, le froid a semblé raccourcir considérablement le temps habituel pour que ma gencive dégèle, et j’ai de nouveau soupiré après la douce brise d’été.
Au delà de mes plaintes météorologiques, ces deux évènements me rappellent une vérité incontournable: tous sur cette terre est appelé à disparaitre un jour, tout ce qui nous entoure dépérit. Il n’y a rien d’éternel, rien qui dure. Mon auto ne sera plus bonne un jour, même chose pour mes dents – un peu plus tard, j’espère. La mort est la destination de toute chose.
Cette destination universelle est la conséquence du péché, qui est également universel. Et c’est là que la croix intervient.
Jésus-Christ a payé le prix du péché, a réglé la dette, et il y a maintenant une alternative à cette condamnation.
Alors même si certaines choses brisent, la consolation est celle-ci: je suis moi-même destiné, non plus à la condamnation et à la mort, mais à la vie, à cause de Jésus-Christ.
En attendant, il faut s’attendre à cet environnement, où nos machines brisent, nos corps s’abîment, et tout ce qui nous entoure se dirige dans cette même direction, jusqu’à la restauration de toutes choses. Et rappelons-nous de la cause de cette réalité, et de l’espoir qui existe malgré cet état temporaire.