En 1527, une peste a frappé Wittenberg, la ville où Luther vivait et enseignait à l’université. Alors que les classes ont été judicieusement déplacées dans une ville non affectée, Luther a refusé de partir. Il a plutôt choisi de soigner les malades et lui et sa femme, Katherina, ont transformé leur maison en hôpital. Ses conseils ont été tempérés par la peur et les conséquences potentielles que la maladie pourrait lui causer. Pour Luther, la réponse à l’épidémie a été l’occasion d’exercer la foi et de se détourner du péché, à savoir l’un de nos principaux péchés, l’égoïsme, qui se tourne d’abord vers soi, puis vers la santé et la sécurité des autres. Luther considérait l’épidémie comme une période de tentation qui mettrait à l’épreuve et prouverait notre foi et notre amour. Il a écrit:

“… notre foi en ce que nous pouvons voir et expérimenter comment nous devons agir envers Dieu; notre amour en ce que nous pouvons reconnaître comment nous devons agir envers notre prochain.”

Luther appelle les chrétiens en 2020 à résister à la tentation de fuir, et à contribuer à la place aux soins physiques et spirituels des personnes les plus vulnérables, malades, isolées ou mourantes de notre communauté. À une époque sans soins de santé institutionnels généralisés, Luther a appelé les chrétiens à une obligation divine de combler le vide.

Traduit de l’original par:

Steve Jones le 13 avril 2020
Directeur pan-canadien du Fellowship