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À ma place !

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La semaine passée, nous avons vu la signification de la première Pâque que Jésus a changée lors de son dernier repas, par l’institution de la sainte scène. (Marc 14;12-26)

Mais il y a un autre parallèle avec la Pâque, que nous pouvons faire dans les derniers instants de Jésus, juste avant sa crucifixion.

Dans l’Évangile selon Marc, on voit qu’en prison, il y avait aussi un criminel du nom de Barabbas. C’était un révolutionnaire, un meurtrier et un voleur. On lit donc :

« Mais les chefs des sacrificateurs excitèrent la foule, afin que Pilate leur relâchât plutôt Barabbas. » (Marc 15;11)

Jésus est donc mort à la place de Barabbas, de façon littérale. Le criminel (Barabbas) a été acquitté alors que l’innocent (Jésus) fut condamné.

C’est aussi ce qu’illustrait l’agneau qui était sacrifié à la Pâque juive. Cet animal n’avait rien fait de mal pour mériter la mort, mais, lorsqu’ils le tuaient, les chefs de famille posaient leurs mains sur sa tête, comme pour transférer les péchés de la famille sur cet animal. L’agneau mourrait donc à la place des personnes de la famille qui avaient commis des péchés.

C’est donc ce que Jésus a fait ici. Il a pris la place du criminel. C’est pourquoi, Jésus est « l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde » (Jean 1;29).

Chacun d’entre nous, nous sommes des criminels aux yeux du Seigneur de l’univers. Nous avons tous, sans exception transgressé plusieurs commandements, soit en les commettant, en les omettant ou même en pensée.

Nous sommes donc comme Barabbas, condamnés à mort, mais Jésus est mort à notre place. Il a payé le prix de ma condamnation et désormais, je n’ai plus aucun crime à mon dossier, si j’accepte qu’Il ait payé à ma place.

Aujourd’hui, nous ne célébrons plus l’annonce de ce que Dieu va accomplir pour nous sauver, nous soulignons ce qu’Il a fait pour nous à la croix. Plus besoin de sacrifier d’agneau, Jésus est l’Agneau de Dieu sacrifié une fois pour toutes.

Voilà ce que nous voulons souligner à Pâque !