Sept
15

Croyant, non pratiquant (2) ?

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Comme nous l’avons vu, la semaine passée, d’affirmer que nous sommes croyants, non pratiquants, c’est une incongruité. Comme je l’ai entendu, cette semaine, c’est comme de dire que tu fais du vélo sans pédaler. Jésus nous a donc enseigné comment nous pouvons Le suivre et devenir son imitateur, son « disciple ».

Aujourd’hui, nous regarderons une parole de Jésus à ceux qui voulaient le suivre. Regardons le texte de Luc 9:23 : « Puis il dit à tous : Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive. »

Nous pouvons compter trois choses à faire pour être un suiveur de Jésus (Ou deux préalables à Le suivre) :

1. Renoncer à soi-même :

Chaque être humain, va, par nature, à quelque part, compter sur lui-même, pour accéder au Ciel, au Paradis :

Certains, vont croire que s’ils font suffisamment de bonnes œuvres (aller à l’Église, prier, aider son prochain, …), ils pourront contrebalancer ce qu’ils ont fait de mal, et ainsi y entrer.
D’autres pensent qu’ils peuvent arriver à vivre une vie sans péché, mais ils se désillusionnent vite sur la faisabilité de ce projet qui est impossible aux humains (Mt 19 :26).
D’autres pensent que par leurs souffrances, ils se sont gagné le droit d’entrer directement dans le Royaume de Dieu.
Et combien d’autres, …

Jésus nous invite d’abord à renoncer à ces solutions qui viennent de nous et à prendre celle qu’Il nous propose et qui, elle, vient de Dieu :

2. Se charger, chaque jour, de sa croix :

Jésus savait très bien ce qui L’attendait. Il savait qu’Il devrait porter sa croix jusqu’au lieu du crâne, Golgotha. Mais que veut-Il dire en nous demandant de nous charger de notre croix ?

Certains y ont compris qu’ils devaient, chaque jour, porter une croix dans leur cou. Mais ce n’est pas ce que Jésus voulait dire. Porter sa croix, c’est de suivre Jésus sur le même chemin. C’est de s’identifier à Lui, et accepter que ce chemin du calvaire, était le mien. Jésus a porté une croix qui était la mienne et non celle que Lui méritait. Je place, donc, à chaque jour, ma confiance en Jésus pour ma destinée éternelle. Lui a tout payé, à la croix. C’est cette croix que je dois faire mienne.

Alors seulement, je pourrai :

3. Le suivre .

Soit-là la semaine prochaine, pour la suite