“Considérez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves que vous pouvez rencontrer, sachant que la mise à l’épreuve de votre foi produit la patience (ou persévérance)”    Jacques 1:2,3

Il est évident que dans le cadre d’un blog de quelques mots, je ne prétends pas pouvoir couvrir tous les angles de ce problème qui a fait couler beaucoup d’encre et de larmes. Je m’adresse principalement aux croyants, en espérant pointer les yeux de votre foi éprouvée, vers des vérités souvent négligées. Je ne suis certainement pas un expert de la souffrance ou celui qui a vécu en victorieux chaque fois que celle-ci m’a frappé. J’aimerais simplement faire quelques pas avec vous sur ce chemin pénible, en priant le Seigneur que ces réflexions n’ajoutent pas à votre fardeau déjà assez pesant, mais qu’au contraire elles puissent faire renaître en vous l’espoir.

Joie et épreuve, un peu comme huile et eau. Le mélange ne se fait pas bien et pourtant, le texte cité plus haut encourage le lecteur à les considérer aussi compatibles que les deux bras d’une brouette ou les deux roues de votre bicyclette.

Personne ne veut ou ne recherche les épreuves, mais comment y faire face quand elles frappent à notre porte et s’imposent à nous? L’épreuve ne fait exception de personne, elle frappe le riche comme le pauvre, celui qui est éduqué ou ignorant, le sage et l’imprudent et finalement le croyant ou l’athée.

Jésus-Christ n’a jamais trompé ses disciples en leur promettant une vie sans problèmes. Il a été clair avec eux:

“Vous aurez des tribulations dans le monde, mais prenez courage…”

Jean 16:33

Tous les auteurs du Nouveau Testament ont abordé ce problème, mais Jacques ajoute un ingrédient intéressant à cette réalité: la joie. Cette joie, au milieu des épreuves, n’est accessible que pour celui ou celle qui considère le fruit que cette épreuve va produire, c’est-à-dire: la patience ou la persévérance. Dieu désire donc nous rendre patients et persévérants et il semble que le seul moyen d’y arriver ce soit les tribulations. Oui, la joie est possible, tant que nous ne perdons pas de vue le but visé par l’épreuve.  Bon courage !!!

Sylvain