Cette semaine, j’aimerais vous entretenir sur une parabole que Jésus nous a laissée, et qui traite de la semence mise en terre. Ce sera bien de circonstance avec le printemps qui s’est enfin pointé et pour faire suite au sujet de la semaine passée.

Dans Jean 12:24, on y lit :

En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul ; mais, s’il meurt, il porte beaucoup de fruit.

C’est toujours impressionnant de réaliser que la petite graine de semence qui a l’air morte peut se réveiller et reprendre vie quand elle est placée dans les conditions favorables. J’ai entendu dire que des graines qui avaient été retrouvées et qui dataient de l’époque des pharaons avaient été semées et avaient poussé. N’est-ce pas extraordinaire, après des milliers d’années.

En fait, il y a deux leçons à tirer de cette parabole. La première, se rapporte à Jésus. Jésus, en mourant, nous a rachetés, et ainsi, nous pouvons maintenant avoir la vie éternelle. Donc, parce qu’Il est mort, non seulement Lui est ressuscité, mais nous pouvons, nous aussi, ressusciter. Nous sommes le « beaucoup de fruit ».

Dans un autre sens, et je crois que c’est surtout ce que Jésus voulait nous enseigner, car le contexte est que des personnes voulaient voir Jésus et où Jésus les appelle à Le suivre, Jésus parle donc de la nouvelle naissance qui est la façon de Le suivre.

Avant de nous convertir, nous sommes comme cette semence qui semble morte et ne produit plus rien. Quand la Parole de Dieu, l’Évangile, est semée dans nos cœurs, et qu’Elle trouve un sol favorable, Elle peut alors pousser et produire du fruit. C’est ce que Jésus appelle la nouvelle naissance dans Jean 3,3. Mais, voilà, pour que ça se produise, il faut d’abord que l’on accepte de laisser mourir notre vieille nature pécheresse.

Quand les Écritures parlent de fruit, il est question de la repentance, la conversion et la marche vers la sainteté. C’est là le fruit attendu par Dieu lorsque quelqu’un est mis en contact avec la Bonne Nouvelle. La nature même de la personne s’en trouve transformée, au point où on ne la reconnaît plus. Comme la nouvelle plante qui ne ressemble en rien à la graine.

Alors, dans quel état est ta semence ? Es-tu tout aussi mort que cette graine, ou, la Parole de Dieu a-t-Elle trouvé un sol fertile pour porter du fruit digne de la repentance ? Si c’est le second état qui te décrit, tu porteras du fruit jusque dans l’Éternité. J’espère que c’est ton cas !

Sinon, il n’est pas trop tard pour laisser mourir ta nature pécheresse, en te repentant de tes péchés, et en acceptant le sacrifice de Jésus qui te permet de naître de nouveau comme la semence.